Pour démarrer nous avons découvert Noëlla Rouget, qui témoigne d’un acte de résistance en 2005. Elle raconte la soumission. Être l’objet de l’autre, déshumanisé. Noëlla est d’une immense force de caractère « il faut savoir désobéir aux nazis » et racontera son combat toute sa vie pour passer la mémoire.
Puis un monsieur dans le public a opté pour Odette Brousseau, fermière qui fait son beurre à Vihiers en 1982. Aucune étape ne lui échappe : de l’entretien de la machine à baratte, à la température de la pièce, en passant par la qualité de l’herbe des vaches.
Le film « Lignes de vignes » de 2005, nous montre au travers d’interview de plusieurs vigneron-ne-s que les femmes ont maintenant une place égale (à sujets égaux) à celle des hommes face caméra.
Puis Adèle Vallée, en 1980, petit bout de femme centenaire, modiste-chapelière. Adèle s’est émancipée par le travail en devenant cheffe d’entreprise, fabricante et vendeuse de chapeaux pour tous.. y compris pour les voyageurs à qui elle collait une carte routière du Maine et Loire sur tout le fond.. au cas où !